Street Figther, The Legend of Chun Li
J'ai enfin eu l'occasion de voir le dernier film tiré du jeu vidéo Street Figther, dans sa version Unrated s'il vous plait.
Qui ne se souvient pas avec émotion du premier film Street Fighter avec notre Jean Claude
presque national ? Oui, celui avec Kylie Minogue en combattante des
rues et le père de la famille Adams en méchant de service (le regretté
Raul Julia) !
Disco Power !
Trois fois hélas, le film ne connus pas le succès, sans doute à cause de son effroyable nullité.
Mais la marque Street Fighter reste encore à ce jour, (et malgré la désaffection du public pour les jeux de baston), une des plus connus issue d'un jeu vidéo, à l'instar d'un Mario ou d'un Sonic.
En ces temps ou le terme reboot est plus associé à l'univers du cinéma qu'à celui de Microsoft, des exécutifs de chez Capcom se sont dis qu'on pouvais retenter l'expérience.
Le résultat n'est même pas passé par la case cinéma chez nous, alors que j'avais eu l'occasion de voir la version Van Damme même dans le petit cinéma de Loudun.
La grosse loose quoi.
Et donc, maintenant que la bête est disponible, et que j'avais que ça à foutre. Donc pas de temps à perdre, et surement pas à rattraper mon retard en terme de chefs d'œuvre et enfin mater Citizen Kane, je me fait le plaisir de mater ce Legend of Chun Lee.
Et première constatation, Chun Lee est interprété par la copine à Clark Kent dans Smallville. Et ça, c'est cool, car elle joue vachement bien, Lana Lang.
La tristesse.
Alors donc, Lana est une joueuse de piano que son papa entrepreneur à formé à tout les arts martiaux. Jusque là, tout est vraisemblable. Mais un jour des méchants très méchants aidé par le grand noir de La Ligne Verte agressent son papounet.
Alors là, tu es très en colère, et tu la joue sobre.
Parfait coco!
Le papounet se bat comme une beau diable, et fournit au film sa seule baston regardable, avec une vrai bonne idée, hélas gâchée par sa totale invraisemblance, en tuant un de ces adversaire au champagne. Les méchants enlèvent le papa devant sa fille adorée encore trop jeune pour se battre.
à savoir : le champagne est un liquide hautement inflammable
Devenue adulte et super forte au piano, elle décide un brusque changement de carrière en abandonnant tout pour partir à la recherche de son papa.
Dans le même temps, une brigade de policier super entrainé commandé par un type à la troche de poulpe et une bombe sexuelle, se mettent à enquêter sur de gaves crimes commis par des gens qui ont l'air très méchants.
Putain je joue dans un film mec !
Découvrant autour d'elle un monde plein de corruption, tel Bouddha sortant de chez lui, Lana décide que la vie est trop injuste !
Elle fini donc par croiser Gandalf,
euh non, un maitre en art martiaux magiques, qui va lui apprendre à
contrôler sa colère et à lancer des boules de feu dans la gueule aux
méchants. Il va aussi lui apprendre comment le méchant de l'histoire
est devenu super méchant, par le biais d'un flash back bien malsain, ce
qui donne la meilleure scène du film (la seule en fait), et qui doit
beaucoup à la version Unrated je pense.
"Avant de péter la gueule aux gens, tu dois d'abord
apprendre à ne plus avoir envie de leurs péter la gueule."
Pendant ce temps, les flics enquêtent encore, et vont sans doute tomber sur quelque chose de grave.
Chun Lee, après un entrainement éclair, est devenue une putain de combattante, décider à enquêter sur les agissement de la mystérieuse organisation criminelle qui a enlevé son papounet. Elle finie par comprendre qu'ils sont vraiment très méchant, et qu'il faut faire quelque chose.
Mais elle fini par croiser le chemins des policiers, qui se demandent si elle ne ferait pas partie des méchants.
La suspicion
Les méchants, eux, se disent qu'il faut faire quelque chose, sinon, les gentils ne se mettrons jamais à leurs recherche. Ils descendent donc le maitre de Chun Lee à grand coup de bazooka, ce qui donne à Lana l'occasion d'essayer son expression "tristesse".
Pendant ce temps là, les policiers sont obligés d'arrêter l'enquête, qui allait nulle part de toute façon, à cause des pressions des méchants (qui doivent connaitre Nicolas Sarkozy ou un truc comme ça)
Après c'est un peu flou dans ma mémoire, j'étais en train de gagner ma partie de Dame de Pique.
Mais je me souvient avoir sursauter devant la laideur de Vega, pourtant seul personnage à ressembler à son homologue vidéo ludique.
Bonjours, je cherche l'Opéra.
A la fin, on découvre que le vieux maitre n'est pas mort (mais on ne saura jamais s'il porte une perruque ou pas) et que seul Lara peut tuer le méchant.
Pour aller lui péter la gueule à coup de Kick dans sa face, elle va voir le policier à la tête de niais pour lui demander de l'aide. Ils sont rapidement rejoint sans raison apparente par le reste de l'équipe de superflics et par la bombasse.
Mais le drame terrible vas faire tourner ce qui ressemblais depuis le début à un conte de fée, en un cauchemar sans nom. Le méchant tue le papounet de Lana devant ses yeux, la forçant à nous refaire la tristesse une fois de plus.
La tristesse, mais plus fort
La baston entre le méchant et Lana est carrément homérique, avec des coups de pieds et puis des coups de pieds, et puis une boule de feu. A la fin, le méchant est proprement tué par Lana devant les yeux de sa fille, innocente de tout ça, qui devrait sortir de l'histoire complètement traumatisé et fournir à une éventuelle suite un méchant tout trouvé.
A la fin, le maitre explique à Lana qu'il va devoir faire un grand tournois nommé Street Fighter pour recruter des combattants dont un certain Ryu. Ce qui permet de lier le film à ces origines ludiques, vu que jusqu'à présent, seuls quelques nom et le masque hideux de Vega évoquaient le jeu.
Ah oui, le flic et la bombe sexuelle ne couchent pas ensemble, ce qui constitue le seul point de l'histoire qui à une chance de surprendre le spectateur.
Et je me rend compte que je n'avais pas mis de photo de la bombe sexuelle en question.
Devinez la couleur de ces yeux
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